Maquette militaire plastique King Tiger Allemand tourelle Henschel Standard Version.
- Barre de torsion mobile.
- Chenilles miroirs à assemblage rapide.
- Set d'artillerie mobile.
- Roues motrices démontées avec 4 types de plaques dentées.
Le Panzerkampfwagen VI ou Sd.Kfz. 182 Panzer VI Ausf. B Tiger II, surnommé de façon officieuse Königstiger (« tigre royal », nom allemand du tigre du Bengale), est un char d'assaut allemand de la Seconde Guerre mondiale. Il est produit à 492 exemplaires entre novembre 1943 et mars 1945.
Malgré son appellation, ce n'est pas une version du Tigre mais un char entièrement nouveau qui remplace ce dernier à partir de février 1944 au sein des bataillons de chars lourds de l'armée de terre (Heer) et de la Waffen SS. Mieux armé et mieux protégé que son prédécesseur, il amplifie cependant ses défauts (poids, complexité, manque de puissance, fiabilité). En effet, s'il est équipé d'un canon de 88 mm plus puissant et doté d'un blindage incliné très épais qui lui assure une protection supérieure, il est encore plus lourd que lui (70 tonnes contre 57), tout en étant équipé du même moteur. Son rapport poids-puissance est donc moindre : il est lent, peu mobile et il ne peut franchir tous les ponts. De plus, ses importants besoins en carburant, à un moment où l'approvisionnement du Reich en carburant de synthèse est de plus en plus contraint, limitent fortement ses capacités logistiques.
Le Tigre royal peut affronter les blindés alliés les plus puissants, et notamment le IS-2 de l'Armée rouge (URSS) mais n'est produit qu'en faibles quantités. Enfin, son manque de mobilité et de fiabilité réduisent fortement son impact opérationnel, notamment parce que, du fait de son poids, la plupart des pannes ou immobilisations en territoire ennemi ou lors d'une retraite obligent les équipages à détruire leur char même quand il est réparable.
Son châssis a servi de base pour le Jagdtiger, un chasseur de char doté d'un redoutable canon de 128 mm.
Aujourd'hui une demi-douzaine de Tigre II restent visibles - généralement dans des musées. Seul celui du musée des Blindés de Saumur, en France, est en état de marche.