Maquette plastique Légion étrangère française moderne.
La Légion étrangère est avant tout une troupe d’assaut, une force combattante de l'Armée de terre française disposant d'un commandement particulier et comportant plusieurs subdivisions d'armes : infanterie, cavalerie, génie et troupes aéroportées. La Légion étrangère est également indépendante du point de vue de son recrutement.
Elle a été créée en 1831 par le roi Louis-Philippe Ier afin de l’employer en Algérie, pour permettre l'incorporation de soldats étrangers dans l'Armée française jusqu'à la fin de la guerre d'Algérie en 1962. Elle fait partie du 19e corps d'armée, communément appelée sous le vocable d'armée d'Afrique. Elle hérite des traditions des anciennes Légions : Légion italique, Légion des Francs du Nord, Légions polonaises, Légion portugaise et Légion irlandaise. En 1805, des unités étrangères hétérogènes ont été créées : le régiment de la Tour d’Auvergne, le régiment d’Isembourg, le régiment de Prusse et le bataillon d’Irlande. Ils deviendront, en 1811, les quatre premiers régiments étrangers. Pendant les Cent-Jours, leur nombre sera doublé. En 1815, ces huit régiments étrangers de la Grande Armée formeront par ordonnance royale la Légion royale Étrangère. Puis au gré de son démembrement, en 1818, la Légion royale devient la Légion de Hohenlohe avant de décliner en 1821 pour devenir le régiment de Hohenlohe du nom de son chef, le prince Louis Aloÿs de Hohenlohe-Waldenbourg-Bartenstein, un maréchal français de nationalité autrichienne. Ce régiment est dissous le 5 janvier 1831 mais le 10 mars de la même année une nouvelle ordonnance royale fait ressusciter de ses cendres la Légion Étrangère pour armer l’Armée d’Afrique déployée en Algérie.