Le HMS Ark Royal, porte-avions construit en 1937, est le troisième navire de la marine royale britannique à porter ce nom. En 1923 l’amirauté britannique conçoit un plan décennal d’armement visant notamment à la construction d’un porte-avion et l’acquisiton de 300 avions pour la Fleet Air Arm. La situation économique suivant la Première Guerre mondiale induit un report dans la construction. En 1930, le Directeur de la construction navale, Sir Arthur Johns, commence à mettre à jour les plans d’un tel navire en y intégrant de nouvelles technologie. Son souhait est d’augmenter le nombre d’avions embarqués en réduisant les distances de décollage et d’atterrissage de ceux-ci. Pour cela, il combine l’utilisation de catapulte et de brin d’arrêt, il parvient ainsi à gagner de l’espace pour le stockage et la préparation des avions, avec la présence de deux ponts-hangar permettant au Ark Royal de transporter 72 avions. Cependant, le développement d’avions plus gros et plus lourds pendant la construction du porte-avions induit une réduction de leur nombre de 50 à 60 unités. Les hangars d’aviation sont placés à l’intérieur de la coque, ils bénéficient ainsi du blindage de celle-ci : 4,5 pouce (soit 11,4 cm). Trois ascenseurs permettent la manutention des avions entre les hangars et le pont d’envol. Dès les hostilités de la Seconde Guerre mondiale en 1939, le 25 septembre, l’Ark Royal participe au sauvetage du sous-marin HMS Spearfish endommagé et échoué sur des récifs dans le Kattegat. Pendant cette opération le 26 septembre, un de ses avions, un Blackburn Skua livre son premier combat aérien contre l’ennemi. En décembre 1939, il est engagé dans la poursuite du cuirassé de poche allemand l’Admiral Graf Spee dans l’océan Atlantique sud. Il participe plus tard en 1940 aux opérations de la campagne de Norvège où ses avions mettront à mal la flotte allemande. Au printemps de 1940, il participe à la campagne norvégienne avec le HMS Glorious. Le 13 juin 1940, l’Ark Royal lance une attaque aérienne sur Trondheim (Norvège) ; à cause du temps brumeux, deux destroyers, le HMS Antelope et le HMS Electra entrent en collision et doivent retourner en Angleterre pour réparations urgentes. Il est un des bâtiments essentiels lors de la bataille de Mers el-Kébir contre la flotte française. En mars 1941, le HMS Ark Royal essaie en vain d’intercepter les deux cuirassés allemands Scharnhorst et Gneisenau qui rentrent à Brest d’une croisière dans l’Atlantique, il les repère mais ne peut gagner une position d’attaque (Opération Berlin) . Ses avions Fairey Swordfish parviennent, fin mai 1941, à immobiliser le Bismarck en en bloquant le gouvernail, à 600 km de Brest. Le Bismarck est écrasé le lendemain par l’artillerie de deux cuirassés de la Home Fleet. Retourné en Méditerranée, l’Ark Royal est torpillé, à la mi-novembre 1941, par le sous-marin U-81. Malgré les faibles dommages apparents, il chavire le lendemain 14 novembre et coule. Un seul de ses matelots perd la vie. L’emplacement exact de l’épave a toujours été gardé top secret jusqu’à la mi-décembre 2002. La BBC annonce à cette même époque qu’un film a été tourné et a localisé le HMS Ark Royal par 900 mètres de profondeur et à environ 30 milles des côtes de Gibraltar (50 kilomètres). Le kit inclus 3 x types d’appareils de l’aéronavale Britannique: Fairey Swordfish, Fairey Fulmar et Blackburn Skua.