Maquette plastique militaire Panhard AML-90 Armée Française - Véhicule blindé Français.
- Photodécoupe incluse.
- Canon Alu.
- Décalques pour 2 versions.
- Trappes et portes pouvant être présentées ouvertes ou fermées.
La Panhard AML est une automitrailleuse légère (AML) fabriquée par la firme Panhard qui équipa l’armée de Terre française au cours des années 1960. Elle était proposée avec un mortier (AML 60) ou un canon (AML 90). La France les a remplacées mais de nombreux pays africains en possèdent encore.
Durant les années 1950, l’armée française use de Daimler Ferret en grand nombre. Elle décide ensuite d'adopter une automitrailleuse de conception nationale et Panhard présente un prototype en 1957 armé d'un mortier-canon très rudimentaire. Cette entreprise remporte la compétition devant le projet d'Engin léger de combat chenillé d'AMX et un projet de Berliet. La production de l'AML de série (appelée AML 245 par cette société) commence en 1960. Panhard avait déjà livré à l'Armée de terre l'AMD 165/175 en 1938/1940 et l'AMD 178 en 1945/1949.
Depuis son adoption, plus de 4 000 véhicules ont été livrés et la fabrication à longtemps continué pour l'export. À la production française dont plus de 900 exemplaires pour l’armée de terre française et le Groupement blindé de gendarmerie mobile, s'ajoutent AML 1 600 60⁄90 construites sous licence par l'Afrique du Sud sous le nom d'Eland Mk7/Eland 60/90.
Au 1er janvier 1989, outre les véhicules des unités d'outre-mer, 439 AML 60 et 188 AML 90 soit 735 véhicules sont sur le territoire métropolitain français. L'ensemble des AML 60 et 188 AML 90 pour les unités de réservistes de la défense opérationnelle du territoire, 72 AML 90 pour la Force d'action rapide et 36 autres dans la 1re armée. Ils seront retirés du service dans les années 1990.
Le véhicule de transport de troupes M3 Panhard est une variante de l'AML-60 dont il utilise l'essentiel des composants. Conçu en 1969, il est produit à 1 200 exemplaires de 1971 à 1986 et vendu exclusivement à l'exportation.
La portée d'un mortier étant limitée, le constructeur français développa ensuite une version avec une tourelle armée canon antichar GIAT Industries de 90 mm à frein de bouche, tirant à 1 500 m un obus à charge creuse de vitesse à la bouche de 750 m/s qui perfore 320 mm de blindage. Sa dotation est de 21 obus. Il peut mettre hors de combat un T-54/T-55.
Le tireur dispose d'une lunette APX M 370 de grossissement 6, de champ 190 millièmes, d'amplitude de pointage de - 8⁰ à 32⁰, avec oculaire réglable et micromètre éclairé pour le tir de nuit. L'armement secondaire d'origine de ce modèle se compose de deux mitrailleuses légères de 7,62 mm jumelées1 approvisionné à 2 000 coups.
Cette nouvelle AML 90 tout aussi mobile et mieux armée se vendit bien en Afrique où les budgets militaires des pays nouvellement indépendants ne pouvaient absorber l'achat de chars plus lourds.
L'AML 90 évolua elle aussi donnant naissance à l'AML 90 Lynx. Celle-ci reçut une tourelle de conception Hispano-Suiza comportant un canon de 90 mm GIAT F1, un équipement de vision nocturne et un télémètre laser.