Figurine plastique en kit HERMANN GOERING AS DE LA CHASSE ALLEMANDE 1918.
Hermann Wilhelm Göring (ou Goering) (né le 12 janvier 1893 à Rosenheim ; mort par suicide le 15 octobre 1946 à Nuremberg) était un militaire et un homme politique allemand de premier plan du Parti national-socialiste et du gouvernement du Troisième Reich.
Commandant en chef de la Luftwaffe et ministre de l'Air, il fut condamné à mort à l'issue du procès de Nuremberg en raison de son implication dans les crimes du régime nazi.
Entre son affectation et le début de la Première Guerre mondiale, Göring mène la vie normale d'un jeune officier d'infanterie en garnison. Au déclenchement de la guerre et conformément aux plans établis par l'état-major de Moltke, son unité fait retraite à l'est du Rhin. Göring est toutefois chargé de plusieurs missions de reconnaissance au-delà du Rhin qu'il met à profit pour en découdre avec des unités françaises, ce qui lui vaut la Croix de Fer de 2e classe.
À l'automne 1914, l'unité de Göring est envoyée dans les Vosges. Lorsque le front se fige, elle prend position dans le secteur de Baccarat. L'humidité et le froid qui règnent dans les tranchées ont un effet désastreux sur Göring: il est terrassé par une crise de rhumatisme qui affecte les articulations des jambes et il est évacué vers l'hôpital de Metz. C'est là que Bruno Loerzer, qu'il avait connu au 112e régiment d'infanterie et qui a passé son école de pilote, lui suggère de rejoindre l'arme aérienne, en lui expliquant que cela lui permettra de s'extraire de la boue des tranchées. Göring établit une demande de transfert pour l'aviation et suit une formation d'observateur aérien.
Fin 1914, il est affecté en cette qualité à la base aérienne de Stenay près de Verdun. À l'époque, l'armée allemande a beaucoup de mal à obtenir des photographies exploitables de la zone d'opération. Au prix de manœuvres audacieuses, le tandem Göring-Loerzer rapporte d'excellentes prises de vue de la zone de Verdun. Les deux hommes sont régulièrement appelés à l'état-major pour commenter les clichés qu'ils rapportent. Après une mission particulièrement réussie, le Kronprinz en personne leur décerne la Croix de fer de première classe (Eiserne Kreuz Erster Klasse) le 25 mars 1915.
Cela ne suffit cependant plus au belliqueux Göring (qui allait jusqu'à emporter un fusil et des grenades lors de ses missions de reconnaissance) qui demande à se faire affecter à la chasse. Le 30 juin 1915, il est affecté à l'école d'aviation de Fribourg;
Il rejoint la 5e Jagdstaffel (escadrille de chasse) en octobre 1915 et y remporte sa première victoire le 16 novembre 1915 en abattant un Farman au-dessus de Tahure. Il poursuit la guerre dans différentes unités. Revenu au 5e Jagdstaffel, il est contraint à un atterrissage forcé, après un engagement contre six avions anglais au cours duquel il est blessé. Il passe les quatre mois qui suivent dans différents hôpitaux militaires et en convalescence.
Il rejoint, au printemps 1917, le front et la 26e Jagdstaffel commandée par Bruno Loerzer. Lorsque l'escadrille est transférée sur le front des Flandres, Göring se voit confier le commandement de la 27e Jagdstaffel qui opère dans le même secteur. Pendant ces années d'opérations, Göring fait preuve d'un comportement chevaleresque, s'abstenant notamment d'achever ses adversaires lorsqu'ils sont à court de munitions. Il accumule aussi les victoires en combat aérien et, le 2 juin 1918, le Kaiser lui décerne à Berlin la médaille Pour le mérite.
Le 8 juillet 1918, alors qu'on attendait à ce poste Ernst Udet ou Carl Loewenhardt, il succède au capitaine Reinhard - qui vient de se tuer en essayant un nouveau modèle d'avion - au commandement de l'escadron de chasse de Richthofen (Jagdgeschwader 1), dont il devient le dernier chef. Pendant toute la durée de la guerre, Göring enregistre vingt-deux victoires confirmées23. Toutefois le sort de la guerre est en train de tourner en défaveur de l'Allemagne. Dans le ciel, Göring et ses hommes sont confrontés dans les airs à de nouveaux modèles d'avions alliés plus efficaces et plus solides et sur terre la situation se dégrade inexorablement, forçant les escadrilles allemandes à chercher des aérodromes de repli. Fin octobre, les puissances centrales s'effondrent et, au début du mois de novembre, le Reich ouvre des négociations avec les alliés. Göring reçoit l'ordre, le 11 novembre, conformément aux dispositions de l'armistice, d'acheminer les avions de l'escadrille à Strasbourg pour les livrer aux forces françaises, Il désobéit avec l'assentiment de ses principaux pilotes, et ramène les avions à Darmstadt.