Maquette plastique bismarck.
Le Bismarck est un cuirassé allemand de la Seconde Guerre mondiale, fleuron de la Kriegsmarine du IIIe Reich et qui porte le nom du chancelier Otto von Bismarck (1815-1898). Il est célèbre pour avoir coulé le HMS Hood et pour avoir été pris en chasse par les navires britanniques à la suite du naufrage du Hood, jusqu'à ce qu'il sombre lors de l'engagement du 27 mai 1941. Il fut, avec son navire-jumeau le Tirpitz, le bâtiment le plus puissant du régime nazi et la fierté de son pays.
La conception du navire commence en 1934. Pendant cette période le déplacement passa de 35 000 à 42 600 tonnes, bien au-dessus des 10 000 tonnes autorisées par le traité de Versailles. Sa quille fut installée à la cale sèche Blohm & Voss de Hambourg le 1er juillet 1936. Il fut lancé le 14 février 1939 et entra en service le 24 août 1940 sous les ordres du capitaine de vaisseau Ernst Lindemann.
Plutôt que de rechercher un combat frontal contre la Royal Navy et ses quinze cuirassés, la Kriegsmarine conçut ses grands navires de surface pour mener une « guerre de course » contre les navires de transport britanniques, en particulier les convois assurant son ravitaillement en provenance d'Amérique du Nord. Cette tactique, connue sous le nom d'opération Rheinübung, s'apparentait à une guerre de course : le Bismarck, associé au Scharnhorst et au Gneisenau, ces deux derniers déjà à Brest, et ravitaillés par des pétroliers positionnés dans l'Atlantique, auraient constitué un danger insupportable pour la Grande-Bretagne. Commandé par Günther Lütjens (nommé amiral en 1940 à l'âge de 51 ans), le Bismarck appareilla pour sa première mission quittant le port de Gotenhafen (maintenant Gdynia) le 19 mai 1941, escorté par le SMS Prinz Eugen, croiseur lourd de classe Admiral Hipper.
Mais d'emblée, l'amiral Lütjens commit des erreurs tactiques fondamentales. Tout d'abord les soutes à mazout du Bismarck ne furent pas totalement remplies : il y manquait 200 tonnes de carburant. Puis, au lieu d'emprunter de nuit de préférence le canal de Kiel pour rejoindre la mer du Nord, la force navale (Bismarck, Prinz Eugen et deux destroyers) emprunta en plein jour les détroits du Kattegat et du Skagerrak, où les navires furent repérés par un croiseur suédois, puis par des observateurs norvégiens. Le gouvernement suédois fut donc prévenu, et les informateurs britanniques qui s'y trouvaient transmirent l'information. Parmi les Norvégiens, deux d'entre eux espionnaient pour le compte du Royaume-Uni. Cette double information fut transmise à l'amiral John Tovey, commandant la Home Fleet à Scapa Flow.
L'erreur suivante de Lütjens fut de relâcher dans le fjord de Bergen le 22 mai, face à l'Écosse, où il fut repéré par un avion de reconnaissance du Coastal Command. Et là encore, alors que le Prinz Eugen ravitaillait en mazout, Lütjens négligea cette précaution se privant de 1 500 tonnes de mazout. Les Britanniques lancèrent le lendemain un raid aérien, mais les navires avaient quitté le fjord, profitant d'une très mauvaise météo.
L'amiral Tovey se trouvait face à un dilemme difficile : pour rejoindre l'Atlantique, le Bismarck et le Prinz Eugen pouvaient emprunter le détroit de Danemark, entre l'Islande et le Groenland, passer entre l'Islande et les îles Féroé, ou même entre les îles Féroé et l'Écosse, soit 3 vastes zones à surveiller. Il disposait pour cela de nombreux croiseurs et destroyers, mais de seulement 4 bâtiments de ligne pouvant s'opposer au Bismarck : son navire amiral, le tout récent cuirassé HMS King George V, son sister ship le HMS Prince of Wales, le croiseur de bataille HMS Repulse et le croiseur de bataille HMS Hood, le plus grand navire de guerre de l'époque et l'orgueil « affectif » de la Royal Navy.
La réalité était plus contrastée : le Prince of Wales, bien qu'en service depuis quelques semaines, présentait des problèmes de mise au point de ses tourelles, et des équipes civiles du chantier naval travaillaient encore à bord. Le Hood était un croiseur de bataille, non un cuirassé et sa mise en service remontait à la fin de la Première Guerre mondiale. Le concept du croiseur de bataille était celui d'un navire doté d'un armement lourd, semblable à un cuirassé mais plus faiblement protégé afin de lui donner un avantage significatif en vitesse. Son rôle n'était pas d'affronter des cuirassés mais d'attaquer les croiseurs ennemis sur lesquels son armement lui donnait un avantage significatif. Leur vulnérabilité avait toutefois été démontrée lors de l'affrontement du Jutland en 1916, où deux d'entre eux avaient littéralement explosé sous le feu ennemi. Consciente de cette faiblesse, la Royal Navy avait programmé un renforcement du blindage du Hood en 1938, remis à plus tard vu l'imminence du conflit.
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Attention nouveau boitage et notice de montage en Français.