Référence : 05098

revell maquette bateau 05098 Battleship BISMARCK 1/700

Maquette plastique Battleship BISMARCK.

Plus de détails

Produit neuf

Prix constaté : 33,50 €

25,30 €

En cours de réappro

En achetant ce produit vous pouvez gagner jusqu'à 50 points de fidélité. Votre panier totalisera 50 points de fidélité pouvant être transformé(s) en un bon de réduction de 1,00 €.


  • 359mm
  • 1/700
  • REVELL
  • 295
  • WWII
  • plastique injecté
  • non
  • bateau
  • cuirassé
  • allemande
Note moyenne : 10/10 - Nombre d'avis : 3
revell maquette bateau 05098 Battleship BISMARCK 1/700

* Cliquez sur les miniatures pour ouvrir le mode galerie

En savoir plus

Maquette plastique Battleship BISMARCK.

Le Bismarck est un cuirassé allemand de la Seconde Guerre mondiale, fleuron de la Kriegsmarine du IIIe Reich et qui porte le nom du chancelier Otto von Bismarck (1815-1898). Il est célèbre pour avoir coulé le HMS Hood et pour la prise en chasse par les navires britanniques (qui suivit le naufrage du Hood). Il fut, avec son "sister-ship" le Tirpitz, le bâtiment le plus puissant du régime nazi et la fierté de son pays.


 La menace:


La conception du navire commence en 1934. Pendant cette période le déplacement passa de 35 000 à 42 600 tonnes, bien au-dessus des 10 000 tonnes autorisée par le traité de Versailles[1]. Sa quille fut installée à la cale sèche Blohm + Voss à Hambourg le 1er juillet 1936. Son lancement eut lieu le 14 février 1939 et il prit son service le 24 août 1940 avec le capitaine de vaisseau Ernst Lindemann.
Mise en service du Bismarck, vue de la passerelle, le 24 août 1940

À cause de la suprématie britannique en navires de combat de surface, Adolf Hitler ordonna à la Kriegsmarine de cibler les navires de transport britanniques, en particulier les convois assurant son ravitaillement en provenance d'Amérique du Nord. Cette tactique, connue sous le nom d'opération Rheinübung (en), s'apparentait à une guerre de course : le Bismarck, associé au Scharnhorst et au Gneisenau, ces deux derniers déjà à Brest, et s'appuyant sur des pétroliers positionnés dans l'Atlantique, auraient constitué un danger insupportable pour la Grande-Bretagne. Commandé par Günther Lütjens (nommé amiral en 1940 à l'âge de 51 ans), le Bismarck prit la mer pour son voyage inaugural quittant le port de Gotenhafen (maintenant Gdynia) le 19 mai 1941 accompagné du Prinz Eugen, croiseur lourd de classe Admiral Hipper.

Mais d'emblée, l'amiral Lütjens commit des erreurs tactiques fondamentales. Tout d'abord les soutes du Bismarck ne furent pas totalement remplies : il y manquait 200 tonnes de carburant. Puis, au lieu d'emprunter de nuit de préférence le canal de Kiel pour rejoindre la mer du Nord, l'escadre (Bismarck, Prinz Eugen et deux destroyers) emprunta en plein jour les détroits du Kattegat et du Skagerrak, où les navires furent repérés par un croiseur suédois, puis par des observateurs norvégiens. Le gouvernement suédois fut donc prévenu, et les informateurs britanniques qui s'y trouvaient transmirent l'information. Parmi les Norvégiens, deux d'entre eux espionnaient pour le compte du Royaume-Uni. Cette double information fut transmise à l'amiral John Tovey, commandant la Home Fleet à Scapa Flow.

L'erreur suivante de Lütjens fut de relâcher dans le fjord de Bergen le 22 mai, face à l'Écosse, où il fut repéré par un avion de reconnaissance du Coastal Command. Et là encore, alors que le Prinz Eugen ravitaillait ses soutes en carburant, Lütjens négligea cette précaution. Les Britanniques lancèrent le lendemain un raid aérien, mais les navires avaient quitté le fjord, mettant à profit un temps exécrable.
Le croiseur de bataille Hood (1932)

L'amiral Tovey se trouvait face à un dilemme difficile : pour rejoindre l'Atlantique, le Bismarck et le Prinz Eugen pouvaient emprunter soit le détroit de Danemark, entre l'Islande et le Groenland, soit l'espace séparant l'Islande et les îles Féroé, soit même l'espace entre les îles Féroé et l'Écosse, soit 3 vastes zones à surveiller. Il disposait pour cela de nombreux croiseurs et destroyers, mais de seulement 4 bâtiments de ligne pouvant s'opposer au Bismarck : son navire amiral, le tout récent cuirassé King George V, son "sister ship" le Prince of Wales, le croiseur de bataille Repulse et le croiseur de bataille Hood, le plus grand navire de guerre de l'époque et l'orgueil « affectif » de la Royal Navy.
Le Prince of Wales en 1941, peu avant sa rencontre avec le Bismarck

La réalité était plus contrastée : le Prince of Wales, bien qu'en service depuis quelques semaines, présentait des problèmes de mise au point de ses tourelles, et des équipes civiles du chantier naval travaillaient encore à bord. Le Hood était un croiseur de bataille, non un cuirassé, et sa mise en service remontait à la fin de la Première Guerre mondiale. Le concept du croiseur de bataille était celui d'un navire doté d'un armement lourd, semblable à un cuirassé mais plus faiblement protégé afin de lui donner un avantage significatif en vitesse. Son rôle n'était pas d'affronter des navires de ligne mais de défaire tout croiseur ennemi sur lesquels son armement lui donnait un avantage significatif. Leur vulnérabilité avait toutefois été démontrée lors de l'affrontement du Jutland en 1916, où deux d'entre eux avaient littéralement explosé sous le feu ennemi. Consciente de cette faiblesse, la Royal Navy avait programmé un renforcement du blindage du Hood en 1938, remis à plus tard vu l'imminence du conflit.

 Premier succès allemand:


L'amiral Lütjens avait finalement décidé de gagner l'Atlantique par le détroit du Danemark après être remonté dans le Nord, négligeant à nouveau son ravitaillement auprès du pétrolier Wissemburg positionné dans ces eaux à cet effet. Le 23 mai 1941, les deux navires allemands sont repérés par le croiseur Suffolk puis par le Norfolk; les deux croiseurs suivirent l'escadre allemande à distance respectable, après avoir bien entendu signalé sa position. Les calculs de Tovey se révélaient pertinents : le Hood et le Prince of Wales se trouvaient alors à 300 miles au sud-ouest sur une route convergente. Tovey, lui, obliqua vers le sud-ouest pour préparer une seconde phase d'interception potentielle.
Le Bismarck engagé contre le Prince of Wales, lors de la bataille du détroit du Danemark, le 24 mai 1941.

La rencontre eut lieu le 24 mai au petit matin. L'amiral Holland sur le Hood qui commandait l'escadre britannique commit l'erreur de ne pas laisser le Prince of Wales en tête de l'attaque : il aurait ainsi attiré le feu ennemi contre lequel il était mieux protégé. Son autre erreur fut de ne pas laisser sa liberté d'action au Prince of Wales et de ne pas combiner le combat avec une attaque des croiseurs Suffolk et Norfolk sur l'arrière des Allemands. Arrivant en outre à angle droit face au Bismarck et à contre-vent, les navires britanniques se privaient de leur supériorité en canons lourds, leurs 2+2 tourelles arrière ne pouvant intervenir alors qu'un des canons avant du Prince of Wales était encore défectueux. Lors des premiers échanges, le Hood et le Prince of Wales furent touchés, tout comme le Bismarck. Holland ordonna alors aux deux navires principaux d'obliquer sur la gauche afin de bénéficier de l'ensemble de son artillerie ; c'est pendant cette manœuvre que le Hood fut atteint par un obus du Bismarck. Le projectile traversa la faible cuirasse du pont et explosa dans une soute à munitions : le navire explosa et, en quelques dizaines de secondes, sombra. Seuls 3 survivants furent recueillis ultérieurement par le destroyer Electra (en), sur les 1429 membres d'équipage.
Le destroyer Electra

Le combat était loin d'être terminé, il restait toujours le cuirassé britannique, plus moderne. Mais le Prince of Wales, qui suivait le Hood, évitant celui-ci qui sombrait, passa à proximité de l'endroit où il avait été mortellement touché. Les artilleurs allemands du Bismarck et du Prinz Eugen n'eurent pas besoin d'ajuster de beaucoup : la passerelle de commandement du cuirassé britannique fut sévèrement touchée par un obus de 380 mm qui tua pratiquement tous ceux qui s'y trouvaient. Une voie d'eau s'ouvrit à l'avant. Les tourelles, qui avaient rencontré auparavant plusieurs problèmes de jeunesse, virent leur capacité de combat devenir insuffisante pour faire face, par suite des coups encaissés. Le cuirassé britannique n'eut d'autre choix que de "mettre les voiles", tirant un écran de fumée afin de couvrir sa fuite. Moins rapide que le Bismarck qui avait pris un net ascendant sur l'Anglais, tout portait à croire que ce dernier allait le poursuivre afin de couronner de victoire cet engagement. Pourtant, Lütjens, exacerbé par cette rencontre imprévue, n'avait d'autre idée en tête que de gagner l'immensité atlantique -là où il serait en sécurité- au plus vite : les ordres étaient de ne pas engager de navire de force égale ou supérieure sauf en cas de nécessité. Bien que Lindermann tentât de le convaincre de poursuivre l'engagement, Lütjens ne voulait pas perdre de temps. Le Prince Of Wales était pourtant dans un tel état qu'une victoire aurait été assurée, les ordres n'auraient donc pas été contournés, et la victoire apportée aurait justifié la prise de risque.
Le Prinz Eugen quittant Kiel en 1941.

Lütjens pouvait supposer que si le Hood et le Princes Of Wales étaient là, alors que la Luftwaffe signalait la veille que rien n'avait bougé à Scapa Flow, d'autres navires pouvaient être également en route pour l'affronter. Il fallait donc quitter les lieux au plus vite, le Prince Of Wales s'en sortant donc. Une fois les réparations nécessaires effectuées, il ne manqua pas d'échanger quelques tirs sporadiques avec l'Allemand dans les jours qui suivirent, mais il fut à chaque fois repoussé par la précision du Bismarck.

La perte du Hood fut ressentie comme une immense défaite et une humiliation pour la Royal Navy dont il avait été le symbole dans l'entre-deux-guerres. En quelques minutes, le Bismarck avait détruit un de ses adversaires et forcé un navire de ligne des plus modernes à rompre le combat. Tout reposait désormais sur l'escadre de l'amiral Tovey pour qu'il ne s'échappe pas dans le vaste océan Atlantique. C'est à ce moment que Winston Churchill lança son mot d'ordre : « Coulez le Bismarck, à tout prix ! »

Model-détails:
- Nouvel outil.
- Coque et pont détaillées.
- Ponts avec des planches texturées
- Tourelles individuellement mouvement de cannons
- Filigrane mâts
- 2 Arado 196 hydravions.
- 2 mâts de charge détaillés.
- Présentoir
- 2 variantes pour peindre: 1940-1941 hiver et Mars 1941.

Caractéristiques

Longueur 359mm359mm
Echelle 1/7001/700
Fabricant REVELLREVELL
Nombre de Pièces 295295
Epoque WWIIWWII
Matériau Plastique injectéPlastique injecté
Inclus colle peinture NonNon
Genre BateauBateau
Type CuirasséCuirassé
Nationalité AllemandeAllemande

Accessoires


    Colles maquette et flocage

  • 4,25 € En stock

    Réf. : 39604
    Colle aiguille

    revell 39604 colle aiguille maquette


Avis

ratingbismarck
Eric b. le 23/06/2022Avec le complément photodécoupe, très belle maquette.
rating38
Christophe L. le 14/02/2021pas encore monter
ratingBel ouvrage
Frédéric D. le 25/08/2018Très belle maquette pour l'échelle


15 autres produits dans la même catégorie :