Maquette plastique CANON ANTI AERIEN ALLEMAND DE 88MM FLAK 18.
Flak est l'abréviation du mot allemand Fliegerabwehrkanone, signifiant « canon antiaérien ». Le mot peut être pris selon deux sens : la flak (n.f., lui-même abréviation de Flakartillerie) étant le nom générique des unités de batteries antiaériennes statiques, ou les unités de DCA attachées aux unités combattantes ; le flak (n.m.) peut désigner quant à lui un canon antiaérien (par exemple le Flak 43).
La Flak:
La Flak, entendue comme DCA de défense du territoire, fait partie de la Luftwaffe, tout comme les radars. Elle en constitue même l’élément principal, puisque sur les 1 500 000 hommes appartenant à l’armée de l’air en 1939, les deux tiers environ sont à des postes antiaériens. Leur nombre augmentera encore avec le nombre croissant des bombardements sur le Reich. Seront enrôlés de nombreuses femmes et jeunes à partir de 1943 pour servir les équipes de projecteurs ou comme servants de pièces ainsi que des prisonniers de guerre. La Flak défend alors les zones industrielles et urbaines, soumises à un bombardement incessant. Seules quelques unités ne font pas partie de la Luftwaffe et sont rattachées à la Kriegsmarine et à la Waffen-SS.
Dès 1939, l’armée aérienne est divisée en quatre Luftflotten, « régions » militaires et armées. Chaque Luftflotte dispose de ses propres unités de DCA : 1re Luftflotte : Nord et Est ; 2e Luftflotte : Nord-Ouest ; 3e Luftflotte : Sud-Ouest et 4e Luftflotte : Sud-Est/Autriche/Tchécoslovaquie.
La DCA territoriale, malgré ses forts effectifs, n’infligera jamais suffisamment de pertes au Bomber Command allié pour qu’il envisage une suspension des bombardements.
Les formations combattantes de la Wehrmacht sont quasiment toutes dotées de matériel antiaérien, regroupés dans des unités distinctes. Leur nécessité tactique se fera de plus en plus sentir avec la supériorité aérienne alliée, qui harcèle les troupes au sol, à l’Est (bombardier tactique Iliouchine Il-2 Sturmovik) et surtout à l’Ouest (les « jabos », chasseurs-bombardiers). Plus encore, les Panzer-divisionen doivent faire face aux avions chasseurs de chars, et sont équipés d’artillerie aérienne mobile, montée sur camions, semi-chenillés ou blindés (Flakpanzer). Chaque Panzerdivision comporte, en 1944, un bataillon de Flak. Les autres divisions reçoivent de une batterie à un bataillon de Flak.
Elle endommagea ou détruisit plus d'avions alliés que la Luftwaffe elle-même. Ainsi, de juillet 1942 à mai 1945, si les britanniques attribuèrent la perte de 2 278 de leurs bombardiers à la chasse allemande (contre "seulement" 1 345 du fait de l'artillerie antiaérienne), ils reconnurent que 8 848 autres appareils avaient été endommagés par la FLAK, contre 1 728 par la chasse.
La pratique la plus courante était celle du tir de barrage, certes efficace contre des bombardiers évoluant en groupes, mais extraordinairement vorace en munitions. En 1942, on estimait par exemple que la destruction d'un bombardier allié en plein vol nécessitait une moyenne de 4 057 obus. Mais il en fallait plus de 33 000 à la fin de 1944. De même, la consommation d'obus, estimée à 500 000 par mois en 1941/42 était passée à plus de 3 millions par mois. En 1944, plus de deux millions de soldats et de civils étaient liés directement ou indirectement à l'artillerie anti-aérienne, qui absorba 30% de tous les canons et 20% de tous les obus produits durant l'année.
Le Flak 38 D’un calibre de 20 mm, sa cadence est de 180/220 coups/min. Il est aussi monté sur le Flakpanzer 38(t) Gepard et les SdKfz 251/17 ; SdKfz 11 et SdKfz 10/5 .
* Masse : 405 kg
* Longueur du tube : 112.5 calibres
* Portée : 2,2 km en altitude
* Servants : 7