Les troupes de montagne sont une subdivision de l'Armée de terre française constitué par l'ensemble des unités spécialisées dans le combat en montagne et par grand froid. Les soldats de montagne sont issus de l'arme de l'infanterie, mais aussi de l'arme blindée cavalerie, du génie, de l'artillerie, des transmissions, du matériel, du train et du service de santé des armées (SSA) pour les centres médicaux stationnés dans les Alpes. Quelle que soit leur arme, et à l'exception des sapeurs-légionnaires du 2e régiment étranger de génie qui ont conservé le béret vert, les soldats de montagne sont reconnaissables à leur large béret alpin d'origine béarnaise, bleu nuit, surnommé la « tarte » qu'ils portent depuis leur naissance à la fin du XIXe siècle. L'insigne diffère selon l'arme d'appartenance.
Créées en 1888 pour défendre la frontière des Alpes face à la menace italienne et ses Alpini, les troupes de montagnes ont connu de nombreuses réorganisations et compté de nombreuses unités différentes dans leur histoire. Les dernières unités existantes sont aujourd'hui principalement regroupées au sein de la 27e brigade d'infanterie de montagne. Le 7e régiment du matériel (COMMF), le 511e régiment du train (COMLOG) et les centres alpins du SSA sont des unités du 2e cercle montagne-grand froid.
Les troupes de montagne possèdent leur propre musée à Grenoble ainsi que leur mémorial au mont Jalla. Depuis 1932, l'École militaire de haute montagne de Chamonix forme les cadres des troupes de montagne.