Alors que Beech Aircraft Company ne cachait pas son intention de pénétrer le marché du jet d’affaires, rejoignant ainsi son concurrent Cessna, Mitsubishi annonça fin novembre 1985 son intention de fermer le 31 mars suivant l’usine de San Angelo. Celle-ci venait en effet de livrer son dernier MU-2 et le MU-300 se vendait mal, la firme japonaise ayant 16 Diamond IA non vendus à écouler. Un accord fut rapidement négocié entre Mitsubishi et Beechcraft. Initialement cet accord prévoyait la fourniture des cellules par Nagoya, Beech assurant l’assemblage et fournissant l’avionique, les moteurs et l’aménagement intérieur. Beechcraft pouvait aussi commercialiser l’appareil, rebaptisé Model 400 Beechjet, dans le monde entier, Japon excepté.
Beechcraft souhaitant apporter quelques modifications de détail, standardisant en particulier certaines options du Diamond II (Réservoir de 363 litres dans le cône de queue, compartiment a bagages arrière...) une nouvelle certification fut obtenue (A16SW) le 1er avril 1986. Le premier appareil assemblé par Beechcraft sortit d’usine le 19 mai 1986, les livraisons débutant le mois suivant.
Devenu Raytheon 400 Beechjet en 1994 avec la création de Raytheon Aircraft Company, le Beechjet devint un produit Hawker à partir de 2002.
Hawker 400XP : En 2002 Raytheon Aircraft décida de reprendre l’utilisation des marques Beechcraft et Hawker, dont elle était propriétaire, les appareils à hélice étant commercialisés sous le nom Beechcraft et les jets sous le nom Hawker pour une meilleure visibilité. À la même époque l’aménagement intérieur et l’aérodynamique du Model 400 fut revu en apportant au Beechjet un certain nombre d’éléments provenant du Hawker 800XP, et en 2003 le Hawker 400XP succéda donc au Model 400A sur les chaines de production. Il s’agit en fait d’une simple désignation commerciale, les documents officiels (certification) ne connaissant pas cette appellation. 241 appareils (RK-354/594) avaient été vendus au 31 décembre 2009.