En 1977 Mitsubishi Heavy Industries a lancé le développement d’un petit biréacteur destiné à compléter vers le haut la gamme de ses avions d’affaires MU-2. Un premier prototype prit l’air à Nagoya le 29 août 1978. Il a été rejoint début 1979 par un second prototype, ces deux appareils accumulant 185 heures de vol au Japon. Durant cette première tranche d’essais une quille ventrale fut ajoutée à l’avion.
Cet avion étant destiné essentiellement au marché américain, Mitsubishi prévoyait de produire les appareils au Japon puis de les acheminer démontés vers son usine de San Angelo, au Texas, où Mitsubishi Aircraft International devait assurer le montage final des biréacteurs et la livraison. La production devait atteindre huit appareils par mois en avril 1982. Les deux prototypes furent donc démontés et envoyés fin 1979 à San Angelo, afin d’y subir les épreuves de certification de la FAA, attendue pour début 1981. Le programme a alors accumulé les retards en raison de modifications exigées par la FAA, comme le renforcement des nacelles et de l’arrière du fuselage pour prévenir tout risque en cas de rupture d’une ailette du réacteur ou le doublement de certains circuits électriques et hydrauliques. Devenu entre-temps Diamond I, le biréacteur Mitsubishi fut finalement certifié par la FAA le 6 novembre 1981 (A14SW) et les livraisons débutèrent en juillet 1982.