Le modèle à grande échelle 1/6 de Dragon d'une jeep de 1/4 de tonne 4x4 équipé d'une mitrailleuse de calibre .30 a été applaudi par les modélistes et les collectionneurs lors de sa première sortie en 2017.
Maintenant, le même kit de véhicule est sorti bien qu'avec un changement significatif de son armement. Ainsi, il est maintenant amélioré avec une mitrailleuse lourde Browning de calibre .50 ! L'ajout de cette arme de calibre .50 et d'une boîte de munitions associée représente une augmentation significative de la puissance de feu du véhicule, ce qui le rend encore plus attrayant.
Bien sûr, les modélistes ont également le choix de laisser la mitrailleuse et de représenter un véhicule ordinaire non armé s'ils le souhaitent.
Ce kit de modèle à l'échelle 1/6 passionnant est précis dans les moindres détails, et les modélistes ne manquent pas d'options pour peindre et altérer le véhicule pour le combat sur des champs de bataille tels que l'Afrique du Nord, l'Italie, l'Europe occidentale ou le théâtre du Pacifique. De plus, toutes les pièces (sauf les parties transparentes) sont injectées dans une couleur olive terne, ce qui pourrait éviter à certains modélistes des travaux de peinture de base.
Jeep est un constructeur automobile du groupe américain Chrysler.
Il existe plusieurs explications possibles quant à l'origine du nom jeep, qui se prononce « djip » en anglais. Elles sont toutes assez difficiles à vérifier.
Traditionnellement, il est admis que ce nom fait référence au projet initial proposé par Bantam puis finalement développé par la Ford Motor Company sous le nom de code de « Ford GP-W ». GP signifierait soit General Purpose (« usage général »), soit Government Purposes (« usage gouvernemental »). Le mot jeep pourrait donc venir de cet acronyme « GP », prononcé en anglais « djipi ». Cette étymologie, que l'on retrouve dans tous les dictionnaires français, est pourtant controversée.
Il est aujourd'hui plus couramment admis que le nom de jeep provient d'une bande dessinée des années 1930, Popeye d'E.C. Segar, où apparaît en mars 1936 un animal imaginaire du nom d'Eugene the jeep (appelé Pilou-Pilou en français). « Jeep » est alors une onomatopée habituellement utilisée par les dessinateurs pour imiter le cri d'un oisillon. Habile et possédant des facultés extraordinaires, ce petit animal de la jungle est capable de se sortir de situations difficiles. Ce surnom de « jeep » serait alors attribué au véhicule en raison de ses caractéristiques exceptionnelles.
L'acronyme « Just Enough Essential Parts » (« juste assez de pièces essentielles ») est une autre explication possible. C'est que la première série de ces véhicules a été conçue pour être la plus simple et la moins chère possible. Ces voitures étaient minimalistes, sans aucun confort, et bâties pour une courte durée de service. Toutefois, cet acronyme a tout aussi bien pu être donnée à l'usage, par les GI, après les premières apparitions sur le terrain d'un véhicule déjà appelé jeep.
Enfin, le major E.P. Hogan, qui écrivit dès mars 1941 sur la Jeep pour la revue militaire Quartermaster Review4, indique que ce mot « jeep » désignait déjà pour les militaires, lors de la première guerre mondiale, une jeune recrue ou bien un nouveau type de véhicule militaire motorisé non encore testé. Ainsi, dans les années 1930 et au tout début des années 1940, on rencontre plusieurs fois ce mot jeep, notamment dans la presse. Il peut alors désigner une personne inexpérimentée voire idiote, une recrue ou un novice, un gadget technologique ou un véhicule militaire.
Convaincu que tôt ou tard il aurait à entrer dans la Seconde Guerre mondiale contre l'Axe, le gouvernement des États-Unis d'Amérique décida de définir un véhicule « idéal » pour son armée et fit un appel d'offres. Le cahier des charges prévoit quatre roues motrices, un poids de 590 kilogrammes et la capacité d'emporter 272 kilogrammes, équipage inclus, une garde au sol de 16 cm, une voie très étroite de 1,494 mètres permettant d'emprunter, pneus démontés, les voies de chemin de fer.
C'est par le recrutement d'un ingénieur de talent, Karl Probst, qu'un minuscule constructeur alors inconnu Bantam, parviendra seul à tenir les délais et à emporter le marché, au moins dans un premier temps. Il avait eu l'astuce de faire fi du poids maximal, irréalisable, et qui venait d'une demande de l'infanterie. Celle-ci souhaitait pouvoir porter ses voitures à bras d'homme. Karl Probst sut s'accorder les faveurs indispensables de Spicer, unique fournisseur de transmissions 4x4.
Arrivés derrière Probst, Willys et Ford allaient devoir attendre que Bantam soit servi pour être livrés. Pour son plus grand malheur, Bantam n'aura pas le marché car la firme n'a pas la capacité de production des volumes annoncés par le Quartermaster Corps. Pour « compenser », on confiera à Bantam la fabrication des remorques 1/4 de tonne de type T3. Willys fabriquera également les remorques 1/4 tonne de type MBT.
Soumise aux tests des militaires, la Jeep révéla un certain nombre de faiblesses mais aussi d'immenses qualités. Malheureusement, le poids de 530 kilogrammes ne fut pas réalisable. En effet, le prototype pesait 920 kilogrammes et par la suite le poids sera de 1 060 kilogrammes environ selon les versions (ma, mb, m201, m38, m38a1 et mutt).
Willys, devenu à la fois le plus performant et le moins cher (739 dollars), décroche donc le premier contrat pour la fabrication du modèle MB, résultant d'un mélange des prototypes Willys MA et Ford GP. Suivant les règles du Quater Master Corps de l'US Army, les plans et brevets du véhicule appartiennent au gouvernement qui a le libre choix de ses fournisseurs. Face à la tournure des évènements mondiaux, l'US Army augmente rapidement sa demande et Willys révèle rapidement ses limites en capacité de production journalière. Ford tire donc son épingle du jeu, en proposant de prendre la moitié des volumes de Willys pour doubler la quantité de véhicules produits. Début 1942, Ford reçoit ses premiers contrats de production. Le véhicule s'appelle Ford GPW. L'origine du « W » reste assez confuse, « War », « Willys »... une douce revanche pour Ford, bien en avant dans son développement technologique. L'idéologie de Ford est marquée. Même si le véhicule sorti des usines de Ford et de Willys est identique dans sa conception, John Ford se différencie de Willys en marquant la quasi totalité des pièces mécaniques de sa jeep avec le « F » symbole de la marque. On retrouve ainsi ce marquage sur l'ensemble des pièces de carrosserie, la visserie, les organes moteur, les joints, la transmission et le châssis, les instruments, les pneumatiques... autant de marquages que de possibilités de se différencier. Willys et Ford fabriqueront 637 770 véhicules de 1941 jusqu'à l'été 1945, dont près de 60% par Willys.
Ce véhicule a servi notamment comme véhicule de liaison pour le commandement et de support pour les transmissions. De nombreuses modifications sont opérées sur les véhicules. Nombreuses photos d'époque montrent toute sorte de transformations, allant des simples ajouts, aux blindages, en passant par de vrais customisations. Son efficacité et sa large diffusion en ont fait le véhicule tout-terrain de référence, à tel point que l'on appelle encore aujourd'hui jeep une automobile tout-terrain au style rustique. Le mot jeep étant une marque déposée devenue un nom commun (antonomase), il ne prend pas de majuscule quand il est utilisé comme tel.
En 1946, la société Willys s’associe avec le constructeur français Hotchkiss pour la vente et la diffusion de jeeps en France sous la responsabilité de la SOFIA (Société Financière Industrielle Automobile). En 1952, Willys concède à Hotchkiss la licence de fabrication et de commercialisation des MB ainsi que celle des pièces détachées. En 1955, l’armée française relance la production de jeeps suite aux échecs consécutifs de projet de développement d’un nouveau véhicule léger de reconnaissance (VLR) Delahaye. La première commande porte sur 465 véhicules dénommés « Jeep Hotchkiss licence MB ». Suite à quelques améliorations, les jeeps alors construites prennent l’appellation « M201 licence MB ». La production est presque entièrement destinée à l’armée française. En 1956, Hotchkiss s'associe à Brandt, la production est effectuée dans l’usine de Stains. La production s’arrête en 1966 après un total de 27 628 jeeps M201 construites.
Ce succès militaire incita les dirigeants de la compagnie Willys à développer une version civile du Jeep.
Par la suite, la compagnie Willys fusionna avec la compagnie Kaiser, puis cette dernière (Kaiser-Willys) fut rachetée par American Motors Corporation (AMC) en 1970. Suite à ses déboires financiers (qui n'étaient absolument pas dus à la division Jeep), Renault prend le contrôle d'AMC au début des années 1980. La marque a été reprise pendant quelques années par Renault qui a essayé d'en faire une tête de pont vers le marché américain. En 1987, AMC était à l'agonie et fut vendue à Chrysler. La division Jeep-Eagle fut immédiatement créée car, peu importe dans quelle compagnie il soit passé, le nom Jeep a toujours été très rentable et très populaire.