Maquette plastique J-10AY VIGOROUS DRAGON PLAAF patrouille aérienne Armée de l’Air Chinoise.
Le J-10 (歼-10 jiān 10 ou Jianji-10) est un avion multirôle construit par la firme Chengdu Aircraft Corporation établie à Chengdu, en Chine.
1985 : Le projet du J-10 a débuté par l'industrie de l'armement de la République populaire de Chine à la demande des forces aériennes de l’Armée populaire de libération (APL) qui cherchaient à bénéficier d'un chasseur de nouvelle génération en complément des appareils de quatrième génération soviétiques (Mig-29 et Su-27) que l'URSS commençait à mettre en service. Il reprend certains concept de la génération précédente, le J-9, comme l'aile delta et les plans canards à l'avant.
Octobre 1986 : L’APL et le gouvernement chinois approuvent le programme sous le nom de code “project 8610” et baptise l'appareil J-10. SONG Wen-Cong est placé à la tête du développement de l'appareil et la Chine bénéficie d'aide internationale sous la forme d'un Lockheed F-16 et d'un réacteur CFM56.
1987 : La programme bénéficie de l'apport des technologies du IAI Lavi du constructeur israélien IAI, qui bénéficiera ensuite des technologies des ailes delta et plan canard du J-9.
1990 : Suite à la répression des manifestations de la place Tian'anmen, la Chine est soumise à un embargo ce qui ralentit sérieusement le développement du moteur, car ni les Chinois ni les Israéliens n'étaient capables de concevoir le moteur requis pour le J-10.
1993 : La première maquette grandeur nature est réalisée mais les ingénieurs chinois se heurtent rapidement à des problèmes techniques surtout durant les tests en soufflerie. Suite à l'éclatement du bloc soviétique, le programme évolua vers un avion multirôle permettant de remplacer également les Q-5 Fantan. Cette réorientation impose de redessiner certaines parties de l'appareil pour lui permettre d'intégrer un radar de suivi de surface entre autres.
Milieu des années 1990 : Les Russes participent au programme avec l'arrivée du moteur AL-31F
mi-1996 : Le premier prototype "1001" (monoplace) réalise son vol inaugural
fin 1997 : Le second prototype fut perdu, semble-t-il à cause d'un problème dans les commandes de vol électriques.
22 ou 23 mars 1998 : Après une révision complète du système de contrôle de vol, le troisième prototype vola. Cette date est considérée comme le premier vol officiel du J-10.
1999 : Six autres prototypes destinés aux essais en vol et essais statiques sont construits. La plupart sont équipés du moteur chinois WS-10, les autres sont à motorisation russe.
2000 : Début du développement de la version biplace J-10B pour l'entraînement. Poursuite des essais en vol sur les versions monoplace avec entre autres les tests d'éjection du siège.
2001 : La Chine commande 54 appareils à moteur russe AL-31N (le même que celui du Su-27) en raison du retard sur le développement du réacteur WS-10A.
2002 : Seconde phase des essais avec les tests sur les systèmes d'arme.
10 mars 2003 : Les premiers J-10 de pré-série sont livrés, sans radar à cause des retards dans le développement de celui-ci, dans une unité d'expérimentation opérationnelle : la PLAAF Flight Test & Training Centre à Cangzhou AFB, Hebei. Cette première livraison fut effectuée lors d'une cérémonie au cours duquel les principaux responsables militaires ont pu observer deux J-10 en démonstration.
26 décembre 2003 : La variante biplace effectue son premier essai en vol et le premier test de missile air-air est réalisé durant le même mois.
Début 2004 : La version monoplace J-10A obtient son certificat de vol.
2005 : La version biplace J-10B obtient son certificat de vol.
29 décembre 2006 : La Chine reconnaît officiellement l'existence du J-10 (soit deux ans et demi après la présentation officielle) suite à la déclassification du programme. Ce fut jusqu'alors un secret de polichinelle.
Le J-10 est un appareil à voilure delta, qui comme le Saab 37 Viggen est équipé de plans canards dont le design est hérité du Chengdu J-9. L'entrée d'air est située en position centrale, la dérive est unique et est associée à d'épaisses barres anti-roulis.
L'ensemble de ces détails ont fait dire aux constructeur du Lavi qu'il s'agissait d'une copie. Mais les constructeurs du J-10 ont montré que ces deux avions étaient similaire au Chengdu J-9 qui est antérieur de 11 ans au Lavi. Le Saab 37 Viggen qui a un profil proche est également beaucoup plus ancien que le Lavi. D'autre part le Lavi est lui même inspiré du F-16. Certaines sources indiqueraient même que le Pakistan aurait prêté un F-16 au bureau d'étude de Chengdu.
Cette configuration aérodynamique semble indiquer que l'appareil est équipé de commandes de vol électroniques accompagnées d'un poste de pilotage « tout écran » quadruplex (quatre écrans) et avec système de commandes de vol électriques.
Description: L’intercepteur Chinois sous les couleurs de la patrouille de l’air de l’armée de libération populaire.